Istanbul est une ville foisonnante, populeuse, grouillante de vie.
Le Restaurant-bar du même nom aussi, à l’heure du déjeuner. Les parties bar et resto sont distinctes sans l’être, on pose son fessier où l’on veut pour un repas ou un simple café. Appréciable, cette liberté.
Pas de carte, le serveur vient directement vous décrire le plat du jour. Par exemple des boulettes de viandes (köfte) agrémentées de riz (ou de blé) et salade. Un pain rond, chaud et appétissant accompagne le plat.
Pour un léger supplément, trois gâteaux turcs au miel viennent danser la danse du sabre dans votre assiette en guise de dessert. C’est très bon. Du comptoir, des habitués lancent quelques perles franchouillardes qui se mêlent aux mélopées d’ambiance orientale diffusées par le radiocassette.
Après tout, c’est pas si mal comme métissage. Personne n’oubliera que L’Istanbul est aussi l’initiateur du concept du kebab à Poitiers. Donc, si un bon sandwich turc vous tente, la camionnette stambouliote est toujours là, sur la place Notre-Dame, presque en face du troquet.